Animal NIRMAN shalom !

 

Nirman Animal

Je suis Dimitri Nirman depuis 2014. J’avais assisté avec lui à un Lâcher d’Artistes à l’ACP Manufacture Chanson, puis en Juin aux Trois Baudets, où son Carnet de Voyage avait eu les honneurs des magazines chansons FrancoFans et Longueur d’Ondes.

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Dimitri est un élégant jeune homme qui fait des musiques bien souriantes, teintées jazz, avec des textes intéressants. Sa voix est bonne, pleine, généreuse, ses accents sont comme des bulles d’oxygène, du genre qui fait du bien au moral.

Son précédent EP  était plus pop, encore plus jazz, avec de jolies mélodies, et des textes plus légers.

Dans la nouvelle mouture, signée Nirman tout seul, Animal, l’artiste s’est entouré de pointures. Guillaume Farley, à qui j’ai consacré un article récemment est un fin limier de la chanson actuelle. Romain Berguin lui, travaillait déjà avec Nirman sur le précédent EP. Il a comme lui des origines slaves qui sont beaucoup plus perceptibles dans ce nouvel opus.

Ils y ont ajouté des sonorités électro qui détrempent un peu le jazz et revêtent les textes d’une atmosphère de profondeur bienvenue. Le disque reste agréable à écouter, la simplicité des musiques et des mots donnant une évidence aux chansons qui se retiennent bien. « Azzam David » est un régal, plein d’entrain et de douce nostalgie, slave en un mot.

C’est une bonne nouvelle dans l’univers de la chanson actuelle, je pense retrouver Nirman dans les festivals et tremplins de ce printemps et de cet été, je ne doute pas qu’il y occupe une place de choix.

On retrouve Nirman en attendant le 30 Mars sur La Dame de Canton et le 30 Juin au Café de la Danse.

Annie Claire 24.03.2017

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