Le 8 novembre 2014
Mercredi, j’ai eu la grande chance de pouvoir aller écouter Barcella au Trianon. Du coup, compte tenu de la prestation bondissante de cet artiste, beaucoup moins tranquille que ceux que je chronique habituellement, j’ai bricolé ce petit texte pour raconter la soirée.
Le bateleur Barcella a bombardé le bassin du Trianon de rayons bariolés. Du haut du balcon, j’étais dans une bourrasque de bonnes énergies. Le bateleur bouillonnant balançait ses bons textes, bien campé dans ses babouches beiges (montantes). Bizarre, ce bonhomme bourré de talent qui blackboulait les règles de la scène, batifolant avec son tabouret bleu au beau milieu du public bouillant (sans se blesser). Bonheur, de l’écouter bonimenter ses bribes de phrases rappées/chantées, sans bonnet, contrairement à ses bons batteur, bassiste (et autres zicos de choix). Le boute-en-train nous en a envoyé plein les bronches des textes pas bégeules du tout balancés sans baratin. Cette bombe de la chanson est en fait bon enfant, bienveillant. C’est un battant qui bricole le bien-être du spectacle. Il envoie le bouchon et nous ne boudons pas les bienfaits balancés. Après une trombe comme celle là, il ne nous restait plus qu’à aller faire bombance en bonne compagnie pour broyer et ingérer les ingrédients reçus, à la buvette du Bilboquet (du Trianon pardon). Bref, ce fut bon, bon bon. BERCI!