Je suis allée voir hier soir Louis-Noël Bobey Titiboulibi au Théâtre Al Andalus, parce qu’aujourd’hui, il est à Genève. L’artiste, le poète, l’homme, est étonnant, totalement libre dans sa vie et dans sa forme d’expression. Depuis plusieurs années, je le vois à Avignon (où il réside), il vient à Paris, mais surtout il chemine dans le monde et n’a pas peur des distances. Il a rapporté du nord du Québec des expériences de rencontres avec des autochtones, ça nous fait des textes truffés de langue innue. Il a adjoint plein d’instruments à sa prestation, banjo, sanza, clavier, il fait même des loops. Mais il reste simple Louis-Noël, près des gens et des contrées traversées, sa poésie est ancrée dans le quotidien. Il tisse les mots dans un slam qui lui ressemble et qui est beau comme son visage, ouvert et compliqué à la fois. Il nous embrouille le matériel avec l’imaginaire, c’est un sorcier du verbe, un charlatan du texte qui réussit à nous élever l’esprit, le temps d’un spectacle, bien trop court. C’est les jours impairs 25 rue d’Amphoux. Allez-y!!
©annie claire 26.07.2016
Bonjour,
Je suis Alain Chevillard de Besançon, Franche-Comté Québec !
Je voudrais reprendre contact avec Louis-Noel Titiboulibi pour envisager ce que l’on peut (re)faire ensemble.
A bientôt