Le label Le Cri du Charbon proposera le 25 février prochain le 5ème album de ÌAROSS, « Ce que nous sommes » que je trouve bien attrayant, mélodieux, chargé d’humanité. Le groupe est désormais un quatuor, avec l’entrée en scène du trompettiste Guillaume Gardey de Soos. Le son très déchirant est dû à Florian Vincent ingé-son attaché au groupe depuis tout temps. Cette qualité organique touche le fond de l’âme. De même que le chant en créole de Carlo de Sacco (Gren Semé) en feat., en occitan de Barrut (le groupe), et en arable de Adil Smaali (Aywa). Le voici dans Tangue, joli morceau où la trompette excelle.
Dans cet album, Iaross s’intéresse aux origines de chacun, ses musiciens, lui-même toujours en quête de sens. Ce violoncelliste tendre et sensible sait nous toucher avec son écriture à l’os qui enrobe de poésie des propos fondamentaux. Ecoutez le, avec Carlo de Sacco dans Là où tout brûle. C’est Julien Grégoire qui est le fin batteur, en fond d’écoute. Nouveau, c’est John Owens qui joue de la guitare et c’est très doux. L’on comprend ici que Iaross s’intéresse aux échanges musicaux de diverses cultures du monde, une belle ouverture qui apporte de nouvelles sonorités. Iaross nous parle aussi d’amour, de lui, de liberté, enfin de thèmes importants.
Pour découvrir les dix titres du disque, il faut venir au Zèbre de Belleville le 15 mars prochain pour la fête de sortie d’album. On y sera !! En attendant relisez le précédent article de mandolino sur « Le cri des fourmis« , album de Iaross de 2017. A très bientôt !!
Annie Claire
08.01.2025