
J’avais eu l’honneur et le plaisir de chroniquer le premier album de cette artiste profonde Armande Ferry-Wilczek « Qui naît dort plus » ici dans Mandolino en 2021. « Sur les pavés de mon enfance » lui fait suite et nous enchante à nouveau avec ses douze titres que l’artiste a écrits et composés. Multi-instrumentiste, elle chante et joue sur l’album de la guitare. Cet opus est d’une belle richesse musicale.
Une conjonction de talents pour une harmonie sensible
C’est le talentueux Antonio Placer qui a réalisé les arrangements remarquables de ces morceaux en leur conférant une patte singulière conjuguant les musiques lusitaniennes et espagnoles avec le jazz et donnant à l’ensemble une facture musicale très moderne et résolument inimitable.
La voix si expressive d’Armande Ferry-Wilczek épouse cette originalité avec son phrasé si saisissant. La chanteuse explose les mots en bouche, tandis que les instruments soulignent les émotions tout à loisir. Julien Podovani excelle au piano, et Loïc Da Silva [Cordeone] à la guitare portugaise. Olivier Lété est à la basse, Xavier Desandre Navarre à la batterie. Les violons figurent en bonne place avec Christian Sorin Horla, Mateus Johann Mai Antal, Daniel Vots. Andrei Kivu est au violoncelle.
Une intensité de sens et des sens
C’est le collectif Coqcigrue qui produit ce magnifique disque dont je propose un premier extrait avec ce clip de Il pleut j’ai mal aux yeux, réalisé par Julien Poulain, qui donne un aperçu du talent de cette attachante artiste. Il est tentant de se laisser aller à entrer avec l’auteure dans ses questionnements intérieurs qui nous apparaissent vraiment intéressants, tant ils sont directs et sincères.
Le disque sortira le 29 Août prochain, offrant tout un raffinement de musicalité acoustique hors du commun.
Annie Claire
30.07.2025