FELOCHE AVAIT RAISON, la bonne humeur se propage toute seule. C’est sa marque de fabrique, à Félix Le Bars, le sourire. La légèreté et les bulles de bonheur fédèrent mieux que les grands discours fumeux. Voici un album qui va nous faire voyager cette fois peut-être plus dans le temps que dans l’espace. L’homme à la mandoline a décidé de se dévoiler un peu plus dans cet opus assez différent du précédent, Silbo. La musique est moins ronde, davantage dans l’inattendu, dans le détonnant. Ce troisième album, tout jaune et plein de lumière atteste toujours de la fantaisie de ce chanteur auquel l’on s’attache si durablement.
Pour le concert de sortie d’album au CAFE DE LA DANSE, Féloche était entouré de deux belles musiciennes chorégraphes Iya et Sabrina. Elles ont ajouté de la magie et de la grâce à la performance de Féloche, du mouvement aussi, car c’est un artiste qui est dans une mécanique ondulatoire avec sa pensée, sa musique et son instrument au bout des doigts comme un prolongement de lui-même. La prestation est joyeuse et enlevée.
Toujours des histoires de gens, car Féloche aime les gens. Il est sensible à leur aventure. Il écoute et raconte son émotion, comme dans la très jolie chanson TARA TARI où il évoque la traversée de l’Atlantique par Capucine Trochet sur une frêle embarcation. Le vague en vague / Vogue la vie bleu / A dieu va / A tous les dieux / Tari Tari / Je te confie ma vie. Sur le titre Manjo, il dialogue avec son amie Caroline Daparo, une discussion surréaliste sur le thème de la MANDOLINE. Félix aime s’entourer de femmes, cela lui convient parfaitement.
Les mots sont simples, les propositions courtes et directes. c’est certainement ce qui nous rapproche de l’artiste, cette simplicité non feinte, cette sincérité d’expression qui n’est pas si répandue. C’est ainsi qu’il peut parler de lui, de son vécu de père, en livrant la voix de son jeune enfant, sans que cela ne ressemble à un étalage de bons sentiments. Juste une évocation délicate du temps qui passe et qui interroge sur la famille, sur la transmission des sensibilités. C’est aussi intelligent que poétique et profond, en un mot efficace. Certes amour rime encore avec toujours, mais Féloche ne lasse pas, il suggère les vraies valeurs. Voilà donc un album succulent et pas frelaté qui va satisfaire les fans de Féloche et ceux qui vont le devenir.
Je peux bien l’avouer ici, si j’ai nommé mon blog MANDOLINO, c’est en l’honneur de cet artiste solaire, Félix, Féloche, le pote aux yeux doux qu’il me fait plaisir de fréquenter parfois, dans nos quartiers parisiens.
Annie Claire 15.09.2018
Tout est dit et bien dit.
Artiste rencontré aux Nuits de Champagne où je participais avec les 900 choristes à l’hommage à Jean Louis Aubert.
Et Feloche, invité à participer en tant qu’artiste à cette aventure ,a remplacé au pied levé JLAubert qui nous a fait faux-bond pour les deux derniers spectacles du samedi…C’est un artiste qui a une pêche d’enfer et la communique.
J’en garde un souvenir ému et impérissable.
Son dernier CD est à son image: original,différent et magnifique.
Felicitations Félix !
Talis pater, qualis filius !
Je cours acheter ton album, et encore , ca sera trop lent !
Féloche !!! Ouah !!! un super souvenir d’un stage de mandoline lors du festival de mandoline de Montjoie (Ariège) en 2014.
Voici le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=rIV_Cw7yE9Q