Un concert de Fredda, c’est pour moi un rendez-vous. Je m’y prépare, je goute le plaisir à l’avance. Je sais que l’artiste est généreuse sur scène. Je ressens cette femme comme intense, distillant des énergies dans son sillage.

Nouvel album en préparation
Ce 8 octobre, Fredda se produisait à la Manufacture Chanson, comme elle le fait régulièrement depuis 2013. Il s’agissait d’une restitution de résidence. Avec son équipe, Pascal Parisot et Alexandre Viudes, Fredda peaufine les nouveaux titres de son prochain album. Comme j’ai apprécié et chroniqué les précédents, vous pensez bien que je suis en haleine pour découvrir les nouveaux.
Comme Fredda les a composés au piano, c’est logiquement au clavier qu’elle nous en a proposé quelques uns ce mercredi, avec une certaine délectation, en prenant soin de nous en parler avec ses mots teintés d’humour, de mystère et de poésie tout comme son écriture si vivante.

La tête haute, le corps bien droit, Fredda chante devant son public fidèle comme si elle était sans son salon, concentrée, avec le sourire sur le visage, visiblement épanouie et heureuse. Le public aussi, qui réagit au quart de tour en entendant ses vocalises ♪ Ah, ah, ah, ah ♪ et puis ses références à l’arcane Etoile source d’inspiration et de créativité. Rien n’est encore dévoilé sur les réseaux, mais je peux vous dire que le titre Á fleur d’eau est de toute beauté.
Fredda et ses tubes
Dans la seconde partie du concert, Fredda a offert quelques chansons de ses précédents albums, ceux que l’on a entendus en live au Zèbre, au Walrus, au Petit Bain, à l’ACP… Personnellement je ne me lasse pas de Land ni de Bisolaire que j’ai chroniqués pour FrancoFans.

Quant au dernier album Phosphène, j’en ai parlé ici dans Mandolino en 2023.
Vous verrez tout cela en détail car Renaud de Foville a réalisé une vidéo de la soirée et je pense que cela va intéresser beaucoup de monde, le concert était mémorable en vérité, plein de chaleur (humaine et atmosphérique) et de bonnes ondes.
Séquence nostalgie
Je me souviens qu’en 2016, ce n’est pas si lointain, j’aimais venir aux Chansonniers écouter trois artistes qui interprétaient des chansons du répertoire, plutôt de femmes, et plutôt engagées. Leur petit groupe s’appelait « Drôles de Dames », les soirées étaient emplies de leurs talents respectifs, de leurs jolies voix et de leurs instruments. C’était Nour Safghan, Fredda et Bénédicte Giordani. C’est là que j’ai entendu Fredda jouer du banjo pour la première fois. Si vous ne me croyez pas de vous mets une image de mes archives.

Pour le prochain article sur Fredda, je vais me pencher sur la philosophie de son Hatha Yoga, je pense que je vais y trouver l’origine de sa gestuelle sur scène à base de lents mouvements de bras et de jambes, je parle de la seconde partie du concert bien entendu. Juste un mot encore pour dire que c’est un plaisir de ressentir la connivence qui existe entre Fredda et Pascal Parisot, ainsi qu’avec Alex Viudes.

Prochain épisode Fredda pour Mandolino, la sortie de son nouvel album. A suivre…
Annie Claire
09.10.2025
commentaire élogieux bien mérité!!!
voix délicieuse et subtile tout comme l’auteure et l’interprête.
Un bonheur intarrissable… Merci Fredda