Guyom Touseul ce sont des textes poétiques et engagés, des musiques festives et rythmées, des ambiances intimes ou joyeuses. Un répertoire humain, sincère et convivial ! Il fait résolument partie de cette famille qui considère que le texte est fondamental dans une chanson, à laquelle appartiennent Brassens, Renaud, la Rue Kétanou, et tant d’autres. La musique qui l’accompagne est rythmée, sensible, et permet de rentrer dans cet univers fait de petites loufoqueries et de réalité crue.
J’avais pris l’habitude d’aller écouter Guyon Touseul chaque fois qu’il vient chanter dans la capitale. Voici ce que j’écrivais en 2014. Guyom Touseul, avec sa guitare, son bouzouki, ses belles chansons et son sourire, le 18 octobre 2014 à La Joie du Peuple à Paris 20ème. J’aime beaucoup ce qu’écrit Guyom Touseul, ses textes sont tendres, engagés, les termes sont percutants et les thèmes variés. Guyom chante l’amour, la société, la politique. Sa chanson sur Notre-Dame des Landes (le projet nantais) a fait le tour de la toile et des scènes nationales. »Je voudrais que ça pète » est son dernier CD, sept titres autoproduits. Il est drôlement bien présenté. L’artiste est sympathique, généreux et partageur.
J’ai toujours trouvé que ses textes sont bien tournés, que l’artiste se sert du rythme comme outil de persuasion, ainsi que de l’humour. Cet homme là aime les autres sans nul doute. Sa chanson sur son frère disparu La lettre, est un bijou de délicatesse. Et puis c’est un amoureux des instruments. Longtemps, je l’ai vu avec son bouzouki, qu’il affectionnait pour les sonorités subtiles. Dorénavant il a adopté le ukulélé, je le vis récemment se servir de la guitare et du ukulélé en même temps sur un titre. Comme il est tout seul (par définition) cela donne du relief à sa chanson.
Quand on écoute ses titres, et particulièrement ceux de son dernier album « Envers et contre tout » 7 titres autoproduits, on pense beaucoup à Renaud, au côté percutant de ses phrases, au mordant de ses thèmes et à la douceur qu’il transmet malgré tout.
Car c’est un artiste engagé, un rebelle, un garçon de la rue. Il chante le manque de travail, Y’a pas, la suprématie du football dans les médias (Je m’) fous du foot, mais il sait parler d’amour avec détours, Elle a des ailes, ce n’est pas qu’un rêveur, c’est un poète qui a aussi les pieds sur terre. En concert le jeudi 15 Février 2018, à l’Ogresse Théâtre, il a interprêté avec Alysce, finaliste du Prix Moustaki, Mistral Gagnant de Renaud, c’était deux jeux de guitare intéressants et une chanson qui leur va assez bien. Comme Renaud, Guyom est un artiste authentique, attachant, libre. Je reparlerai ultérieurement de son parcours avec les Jambons Volants.
Nous espérons souvent ce corrézien dans la capitale où il a de nombreux amis chanteurs avec qui faire des duos, et pas seulement aller aux manifs.
Annie Claire 16.02.2018
La plume d’Annie-Claire est toujours trempée dans l’encrier de l’authentique … nous nous retrouvons tous, pour celles et ceux qui ont applaudit Guyom Touseul, dans cet article…et vive la Corrèze !!! 😉
Salut Jeff, la Corrèze est un beau berceau d’artistes chantants en effet, je m’intéresse de près au dynamique groupe Trois Cafés Gourmands, tu les connais ? Merci pour ton appréciation sur mon écriture journalistique, bises le corrézien !!