Il faut que je parle du disque d’un ami, Paul Galiana, « La vie« , et ce n’est pas si facile d’être objective quand on connait bien les artistes et qu’on les apprécie. Paul Galiana de plus est proche d’artistes que je connais de longue date. C’est normal, il est doué et partageur. Guitariste recherché, Paul Galiana participe au projet de beaucoup de chanteuses et chanteurs. Impossible de les citer tous, disons que dernièrement on l’a applaudi au Café de la Danse pour la brillante release party d’Armelle Yons. Je le croise très souvent dans les concerts, sur scène et dans la salle aussi, c’est un chouette pote souriant et accueillant.
Paul Galiana a fréquenté à une époque les ateliers d’écriture de Claude Lemesle et cela lui a donné de l’assurance pour écrire ses chansons et les défendre sur scène. Son premier projet chanson était sous le nom de Lune Papa, je l’ai bien aimé et chroniqué pour le magazine FrancoFans. Le musicien est chevronné, l’auteur a des valeurs de vie à communiquer. Humble, il sait laisser aussi de la place aux autres même si dans cet opus il signe paroles, musique et arrangements. Ses amis fidèles sont là. Alain Gibert à la basse, Guillaume Glain à la batterie pour former le traditionnel trio guitares-basse-batterie, sous le nom de Paul Galiana désormais.
Sans surprise, la place est belle pour les guitares, évidemment le tonus rock-pop électro règne, pour sûr les quatorze morceaux sont bourrés d’énergie, mais pas que, l’artiste se révèle aussi rêveur, tendre et poète à ses heures. Son goût pour les partages se révèle ici dans deux duos, l’un avec Clément Verzi, l’autre avec Lembe Lokk La fille du train pour Talinn, beau titre que voici en audio. Si vous aimez le bon rock, les textes travaillés, la sincérité palpable, vous allez adorer cet album de Paul Galiana. Il est sorti certes en novembre dernier, il doit voyager, nous allons nous y employer.
Annie Claire
17.12.2024