Francesca Solleville ©annie claire
Francesca Solleville sort chez EPM un disque merveilleux qui comporte treize titres parmi ceux qu’elle a le plus souvent chantés en scène durant ses quelques soixante années de carrière dans la chanson. Treize perles de poésie qu’elle a choisies chez Ferrat, Ferré, Brel, Bruant, Brua, Brassens, Genêt, Guillevic, Aragon, Leprest, entre autres. Le bandeau de promo indique « Inclus : Bella ciao – Elle et lui – Ma France. Il y figure de grands titres comme Le condamné à mort (musique d’Hélène Martin), Amsterdam ou l’Affiche Rouge. « Les treize coups de minuit » parce que « minuit c’est l’heure de chanter », allusion à l’époque des cabarets que Francesca a fréquentés dans sa jeunesse.
La voix de la chanteuse est intacte, cette voix si juste qui couvre deux octaves, cette voix qui nous fait si bien vibrer. Francesca sait comprendre l’essence et les subtilités de chaque texte, sa voix en restitue les nuances, la chanteuse est très émouvante. Dans cet opus, l’on retrouve une chanteuse justement plus poétique, moins révoltée, peut-être plus sereine.
Francesca est entourée des excellents musiciens qui l’accompagnent sur scène, Nathalie Fortin, Michel Précastelli, Bertrand Lemarchand, David Venitucci, Jean-Yves Lacombe, Frédéric Deville.
Le disque est réalisé par Laurent Compignie que je cite souvent et a été enregistré aux Studios Malambo. Bel ouvrage assurément pour compléter la collection des CD de Francesca Solleville.
Annie Claire 24.08.2019