Sabine Drabowitch et Michel Taïeb ©annie claire
Elle y travaillait depuis quelques mois avec Michel Taïeb aux belles guitares, Valérie Druguet à la mise en scène et Vincent Moisselin de Séraphique Productions, Sabine Drabowitch vient de rendre public son spectacle musical « Bruit Blanc ». La toute première représentation a eu lieu ce jeudi 15 Mai 2025 au Théâtre de la Girandole à Montreuil. Sabine aime bien ce petit théâtre où elle se sent chez elle, bien à l’aise sur la vaste scène très proche de son public chéri. Cette première, que nous attendions avec impatience, s’est déroulée de façon fluide, dans la simplicité et la densité artistique si propres à l’artiste. Nous avons été transportés dans son univers plein de poésie, nous avons été invités à partager des choses essentielles de sa sensibilité au monde, nous avons été bercés de sa douce musique et de sa voix claire, nous avons été régénérés de lumière et d’espoir en une vie emplie de quiétude et de sens.
Sabine Drabowitch et Michel Taïeb ©annie claire
J’aime ce côté mystérieux de cette artiste très partageuse qui aime s’entourer d’autres artistes pour partager des scènes et des créations. Il y a en elle un côté solaire, serein, des ondes positives qui se propagent et font beaucoup de bien. Le spectacle de Sabine Drabowitch est vivifiant, riche de belles sonorités des voix et instruments, de la subtile complicité qui règne entre les deux artistes sur scène, Sabine et son musicien Michel Taïeb. Ce sont les titres de son album « Bruit Blanc » qui servent de trame au spectacle qui consiste en un dialogue ininterrompu que mène Sabine avec son public, un espace d’intimité partagée, le temps d’un spectacle magique où la communication passe par la danse, la parole et la musique. Vous trouverez les thèmes traités par Sabine dans l’article que j’ai rédigé ici à l’occasion de la sortie de l’album Bruit Blanc il y a deux années maintenant.
Sabine Drabowitch ©annie claire
Souhaitons longue vie à ce spectacle lumineux qui laisse le spectateur satisfait, nourri et fortifié, j’en ai fait l’expérience ce jeudi. Le fait est que le public ne voulait pas quitter la salle, chacun est resté un moment à discuter, histoire de prolonger le climat dans lequel la pièce nous a plongés, avec notre consentement bien entendu.
Annie Claire
17.05.2025