Blaubird « Le ciel est partout »

 

Laure Slabiak ©annie claire

Ce samedi de fin septembre, j’assistais à la présentation de saison à la Manufacture Chanson de Paris.  Parmi tous les artistes venus offrir leur prestation devant un public fourni, Blaubird a immédiatement attiré mon attention par l’émotion qu’elle suscite. Je ne connaissais pas cette artiste, mais en une seconde, sa voix m’a interpellée, sensuelle et enveloppante, sûre et fragile à la fois. En une seconde j’ai pensé à Irène Papas qui vient de partir vers d’autres cieux. Je me suis concentrée sur ce que donne Laure Slabiak dans son chant inspiré, c’est son projet Blaubird, « Le ciel est partout » est son deuxième album.

Et puis voici que ce lundi je reçois son disque « Le ciel est partout » paru sous son propre label Elles & O Records. Il va sortir le 18 novembre 2022. La voix de la chanteuse est tellement prenante et suggestive que j’ai écouté plusieurs fois les dix-sept plages du CD. Les sonorités sont organiques, les cordes sont subtiles et expressives. J’apprends que c’est Michel Schick qui joue des clarinettes et l’ami Mario Légaré de la basse et contrebasse. Shani Diluka est pianiste classique, Olivier Slabiak violoniste classique, Tcheky Karyo prête sa voix à fleur de peau. L’on entend une harpe, celle de Marie Michèle Beausoleil.

Les textes sont lyriques au sens poétique du terme. Ils célèbrent une forme de liberté de la vie, dans sa prise incessante de risques, de recherches, de choix erratiques. « Je suis faite de tant de batailles » et puis dans la même chanson « Je vous aime plus que souvent« . Une forme de spiritualité est omniprésente dans l’opus, et oui, Le ciel est partout. Spiritualité aussi dans l’expression vocale et instrumentale. Je trouve cette oeuvre très riche, on s’y nourrit, on s’y attarde avec délice, on y replonge comme dans un délicieux interdit, bref je dirais que c’est addictif. Voici le clip du premier titre majestueux « L’ombre de mon amant« .

Annie Claire

30.09.2022

Une réponse à “Blaubird « Le ciel est partout »”

  1. Bravo Laure,
    Hâte de découvrir l’album.
    L’ombre de mon amant m’a boulversé et émue.
    La première fois, Rising, c’était en première partie de Jay Jay Johansen au Café de la danse. Quelle surprise ce soir là !

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