Evelyne GALLET « La Fille de l’Air »

La  nouvelle  galette  de  la  Gallet  est  prête

C’est généreux, comme elle, quinze titres à savourer, pur beurre, pure tendresse, vif et revigorant comme un ouragan. La chanteuse de la bonne humeur, qui est aussi, on le sait, bonne vivante, n’a pas lésiné ni sur le contenu, ni sur ni sur l’emballage. Et pour emballer, Dieu sait si elle nous emballe, avec ses musiques fluo et ses cheveux rouges au vent. C’est un phénomène cette artiste qui souffle le chaud avec sa voix pure et sa diction parfaite, ainsi que le glacé avec ses textes venus d’ailleurs, toujours audacieux voire iconoclastes.

Dans ce cinquième album donc, ses auteurs complices sont à l’ouvrage, mais la Belle Rousse en a recruté de nouveaux, et pas des moindres, comme Dimoné, Thibaut Defever et Martin Luminet. C’est qu’elle met les hommes au travail, la chanteuse, pourvu qu’ils soient percutants toutefois. Car elle ne nous a pas habitués à la médiocrité, et ce nouvel opus ne fait pas exception. Ca pulse dans tous les sens, la musique et les mots « ventre à terre« . Le couple, la famille, les enfants et toujours la tendresse, bordel! même si Cupidon pique un peu.

La personnalité si attachante d‘Evelyne Gallet a le don de nous séduire, les mots crus lui sont poésie, un peu à la manière d’un Jean Yanne, une originalité jamais égalée, même si certaines s’y sont employées. « Je ne ressemble qu’à moi« , Evelyne a le don de transformer les textes en phrases d’amour de tous les jours. « Je suis une fleur de la rue » « Ma cocotte si tu savais comme t’es belle« .  La fusion de voix avec Dimoné sur On s’emb(a)rasse est juste craquante. Côté vitriol, on a la bonne dose, juste un peu, pour corser la galette, sans tuer l’ambiance. Femme de goût exigeante, Evelyne a fait appel à une graphiste de choc pour son visue,l MachinMachine et les objets de merchandising dont elle est très friande, la gourmande, sont originaux et colorés. Cela va lui faire une belle table de merch’ dans ses tournées. Allez! On s’en coupe une tranche? 

Annie Claire 24.09.2018

 

 

 

3 réponses à “Evelyne GALLET « La Fille de l’Air »”

  1. « Ma cocotte si tu savais comme t’es belle » me rappelle étrangement une chanson de Patrick FONT …
    Vivement que ma route croise celui de cette « fille de l’air »…

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