Eric Guilleton « 1959 »

Eric Guilleton ©annie claire

Contente de t’entendre, Ami Guilleton !! J’aime ce huitième album, ces jolies ballades folk, blues, si poétiques, si paisibles; tu assures au doux chant profond, à la guitare, à l’harmonica et au piano. J’aime cet hymne à la vie, la tienne, depuis 1959. Tu nous racontes tes histoires d’amour, tes rencontres, tes nuits, tu es un sentimental patenté. Tu nous fais drôlement confiance en nous racontant tout cela, simplement, de ta belle voix ample et grave, si chantante.

Tes amis de toujours sont là avec toi, Pierre Barouh dont tu chantes « Quand tu t’endors ». Il semble qu’il te manque beaucoup cet ami véritable, et que tu lui parles à travers cette chanson. Et puis Matthias Vincenot dont tu modules le texte « Ce tissus » le petit foulard à ton cou, c’est beau comme du Maurice Fanon [L’écharpe], c’est évocateur en diable, l’amitié, l’amour, les sentiments, les vrais pas les bons. Décidemment, tu es un tendre, un optimiste qui a de belles valeurs.

Mais alors, quand arrive le titre « Moi et ma belle« , je crois bien entendre Graeme Allright, c’est normal, c’est un morceau traditionnel cajun, cela te va à ravir et égaie la fin de l’album. Voilà un chanteur qui était comme toi discret et attendrissant, efficace dans ses chansons.

Tu nous livres en introduction une clé pour comprendre le propos de ton album, les années qui passent, celles qui comptent. Et puis en exergue finale, voici une réflexion profonde « à l’instar de l’ami Cocteau : les meilleurs places ne sont pas les premières places /  les meilleures places sont les places à part ». N’attends pas si longtemps, Eric, pour nous confectionner un nouvel opus. A très bientôt !!  Un titre en écoute ici.

Annie Claire 08.10.2020

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